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NHL : Les Blues refroidissent Vancouver

NHL : Les Blues refroidissent Vancouver

Les Blues de St. Louis refroidissent les Canucks de Vancouver lors du match de l’Action de grâce canadienne

Le Rogers Arena avait des allures de chaudron ce lundi soir. Jour de l’Action de grâce canadienne, public bien garni, effluve de pop-corn et de tension dans l’air. Les Canucks de Vancouver, vexés par une défaite frustrante face aux Oilers deux jours plus tôt, voulaient absolument se racheter devant leurs fans. En face, les Blues de St. Louis, tout juste victorieux des Flames de Calgary, arrivaient avec l’intention claire de continuer sur leur lancée. Les deux formations affichaient un bilan identique (25-22-0). L’enjeu était simple : basculer du bon côté de la ligne .500 et marquer un vrai statement.

Un départ survolté

Le coup d’envoi à peine donné, les Canucks se sont rués à l’attaque. Le ton était posé. Leurs patins mordaient la glace, leurs passes fusaient, leurs tirs pleuvaient. L’équipe de Rick Tocchet voulait imposer sa loi. Pendant plusieurs minutes, les Blues ont plié, mais sans rompre.

Tyler Myers a eu la première grosse occasion de la soirée : une lourde frappe du point bleu, directe sur le poteau. Le son métallique a résonné dans l’aréna comme un avertissement. Les Canucks dominaient, mais ne concrétisaient pas. Et comme souvent dans ce sport cruel, l’équipe qui rate le coche finit par le payer.

À la douzième minute, Elias Pettersson a tenté un geste audacieux dans la zone offensive. Mauvais timing. Cam Fowler a intercepté, filant en transition. En quelques secondes, St. Louis a inversé la vapeur. Trois passes fluides plus tard, la rondelle arrivait dans la crosse de Jimmy Snuggerud, seul dans le slot. Le jeune ailier n’a pas tremblé : tir poignet précis, lucarne, 1-0 Blues.

Le banc de St. Louis a explosé, et Snuggerud, sourire large, a été happé dans une mêlée de casques bleus. Un but simple, mais terriblement efficace. Et un scénario qui, d’un coup, changeait toute l’énergie du match.

Les Canucks s’accrochent, les Blues verrouillent

À partir de là, la partie a pris une tournure plus physique. Vancouver continuait d’attaquer, mais les Blues ont resserré les rangs. Le duo Parayko–Leddy a muselé la zone défensive avec une rigueur de métronome. Chaque palet libre était disputé, chaque entrée de zone contestée.

De leur côté, les Canucks ne manquaient pas d’efforts. J.T. Miller et Brock Boeser ont tout tenté, déclenchant des salves à mi-distance, cherchant la déviation, le rebond heureux, le petit miracle. Mais Jordan Binnington était dans un grand soir. Calme, concentré, il a sorti les gants et les jambières au moment parfait, sans jamais céder à la panique.

St. Louis, lui, jouait son hockey : simple, structuré, sans esbroufe. Peu de possession, beaucoup d’efficacité. Quand la rondelle montait, elle restait dangereuse. Brandon Saad et Robert Thomas ont même frôlé le but du break en deuxième période, mais Lankinen, solide gardien de Vancouver, a gardé son équipe dans le coup.
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Un final sous tension

La troisième période a ressemblé à une montée d’adrénaline. Vancouver poussait comme un boxeur dos aux cordes. Le public se levait à chaque entrée de zone, chaque rebond. Tocchet a sorti Lankinen à 1:30 de la fin pour un attaquant supplémentaire. L’aréna hurlait.

Les Blues tenaient. Binnington repoussait tout, la défense bloquait les lignes de tir, le chrono s’égrenait lentement. À dix secondes de la fin, Quinn Hughes a envoyé une dernière ogive de la bleue. Parade. Rebond. Puck dégagé. Sirène. Fin du match. St. Louis pouvait respirer.

Sur la glace, les joueurs des Blues se sont félicités dans un calme fier. Une victoire 1-0, à l’extérieur, dans une arène bouillante : pas de quoi faire la une des highlights, mais un vrai succès d’équipe. Le genre de match qui forge une identité.

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Le mot de la fin

Ce soir-là, les Blues de St. Louis n’ont pas seulement gagné. Ils ont imposé leur tempo, dicté leur style et rappelé que dans la NHL, la patience et la discipline valent souvent plus que le spectacle. Vancouver, lui, pourra ruminer ses occasions manquées. Car dans le contenu, les Canucks n’ont pas à rougir : ils ont dominé les chiffres, mais perdu le tableau d’affichage.

Pour St. Louis, cette victoire a des allures de tremplin. Pour Vancouver, une leçon : dans un match serré, le détail fait la différence. Et ce soir, ce détail portait un maillot bleu marine et un casque doré.

Auteur/autrice

  • Julien Ollivier

    Etudiant en licence AES à Paris 1 Panthéon Sorbonne, je suis passionné depuis longtemps par le sport et l’actualité sportive. Grand fan de football et de tennis, le journalisme sportif m’a toujours fais rêver. J’ai rejoint l’équipe de PenseBet en juillet 2025, en apportant mon aide dans la rédaction d’articles de news.


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