NBA : Tyler Herro de retour (24pts), le Heat déroule !

Tyler Herro n’avait pas joué une minute officielle depuis septembre. Trois mois d’attente, de doutes, de soins et de vidéos de shoots à l’entraînement pour patienter. Alors quand il a enfin remis un pied sur le parquet du Kaseya Center lundi soir, la salle a explosé comme si on ouvrait les portes d’un four resté fermé trop longtemps. Et Herro n’a pas déçu. Vingt-quatre points, un finish plein de sang-froid, et un rôle de closer retrouvé pour offrir à Miami une victoire arrachée au fil du rasoir contre Dallas, 106-102.

Herro revient, et Miami respire

Ce n’était pas un match simple. Le Heat jouait son troisième match en quatre soirs, sans Norman Powell, Andrew Wiggins ni Nikola Jovic. À eux trois, ce sont des points, des minutes et des responsabilités qui disparaissent du tableau. Herro, lui, revenait d’une opération à la cheville gauche censée lui rendre son explosivité. Verdict pour sa première sortie: mission accomplie.

Tyler Herro’s first game back 🥹

24 PTS
7 REB
12/18 FG

Still a bucket 🪣 (via @MiamiHEAT)

pic.twitter.com/RICkWaKHmr

— Overtime (@overtime) November 25, 2025

Il a mis dedans, il a créé, il a guidé. Et surtout, il a frappé au moment où ça compte. À 102 partout, alors que Miami venait de gaspiller treize points d’avance et que Dallas respirait encore, c’est lui qui a sanctionné après un steal crucial de Bam Adebayo. Une action simple, mais une action de joueur qui a l’habitude d’être le dernier à toucher le ballon.

Dallas insistante, mais trop courte

Privés d’Anthony Davis pour la quatorzième fois consécutive, les Mavericks avaient pourtant trouvé du répondant. P.J. Washington a planté 27 points en mode électrode, Max Christie a fait parler les angles de tir, et les rookies Cooper Flagg et Brandon Williams ont ajouté chacun 12 unités. Flagg, surtout, a failli jouer les trouble-fêtes jusqu’au bout. Ses deux lancers pour égaliser à 1:04 du buzzer ont totalement gelé la salle.

Dallas a même eu la balle pour passer devant. Mais une remise en jeu mal assurée a ouvert la porte à Bam, qui a surgit comme un voleur dans la nuit. Derrière, Herro a conclu. Rideau.

Le Heat se découvre un nouvel équilibre

Miami n’a mis que 106 points, soit largement en dessous de ses standards du moment. Mais l’équipe a gagné. Kel’el Ware, encore tout jeune, a livré son match le plus massif depuis le début de sa carrière NBA: 20 points, 18 rebonds et une présence constante dans la peinture. Le genre de performance qui rassure une franchise quand elle doit naviguer sans plusieurs joueurs clés.

Bam Adebayo, lui, a joué au couteau suisse habituel. Dix-sept points, défense de haut niveau, et surtout ce steal qui change tout. On peut parler d’un tir raté ici, d’une hésitation là, mais quand le match se resserre, Bam prend de l’importance. Et ce soir encore, il a porté le Heat dans l’intensité.

Herro, Ware, Bam: un trio qui peut faire du bruit

Le Heat, désormais à 8-1 à domicile, avance avec un mélange étrange d’expérience et de renouveau. Le jeu est plus fluide, plus rapide, plus vertical qu’il y a un an. Herro s’insère dans cette version de Miami comme un chaînon qui manquait depuis un mois. Il crée du spacing. Il accélère le tempo. Il oblige les défenses à s’ajuster.

Et surtout, il ramène cette sensation que Miami peut jouer juste dans les dernières minutes. Sans lui, ces fins serrées se transformaient trop souvent en brouillard.

Dallas attend Davis, Miami attend la suite

Bonne nouvelle pour Dallas: Anthony Davis devrait reprendre l’entraînement dans la semaine. Mauvaise nouvelle: le calendrier ne l’attendra pas. Les Mavs rejoueront vendredi, à Los Angeles, face à son ancienne équipe, dans un match déjà chargé en symbolique.

Miami, de son côté, accueillera Milwaukee en NBA Cup mercredi. Un test grandeur nature, avec un Herro désormais rebranché sur secteur.

Le Heat n’a pas été brillant. Le Heat n’a pas été frais. Mais avec le retour de son tireur d’élite et un collectif qui tient debout malgré les absences, Miami repart avec une victoire qui dit beaucoup. Sur sa résilience. Sur sa progression. Et sur l’importance d’un joueur qui n’a pas mis longtemps à rappeler qui il était.