- 1 Quand Washington s’est transformée en amphithéâtre du destin pour la CDM 2026
- 2 La France dans le groupe I de la CDM : pas de cadeau, mais pas la mort non plus
- 3 Que penser du tirage ?
- 4 Déjà des interrogations… et l’eau chaude à chauffer
- 5 Le compte à rebours de la CDM 2026 est lancé et la route commence maintenant
Quand Washington s’est transformée en amphithéâtre du destin pour la CDM 2026
Vendredi 5 décembre 2025, le glas a sonné pour l’attente. Dans le cadre prestigieux du Kennedy Center for the Performing Arts à Washington, la Coupe Du Monde de la FIFA 2026 a enfin livré son tirage au sort. 48 nations réunies, 12 groupes tirés au hasard, un nouveau format historique, et le compte à rebours est lancé.
La machinerie était bien huilée. Trois hôtes pour cette CDM : les « Etats Unis, le Canada et le Mexico » avaient déjà leurs places réservées dans les groupes A, B et D. Derrière eux, la planète foot retenait son souffle, certains espoirs tremblants, d’autres impatients.
Quand le rideau est tombé, la planète s’est figée. On connaissait enfin les visages des adversaires, les scénarios potentiels, les premières pages d’une CDM à 48. Et parmi eux, les Bleus.
The stage is set. Who triumphs? 🏆@aramco | #FIFAWorldCup pic.twitter.com/21qBVC6KlE
— FIFA World Cup (@FIFAWorldCup) December 5, 2025
La France dans le groupe I de la CDM : pas de cadeau, mais pas la mort non plus
Pour la Équipe de France, la sélection était idéale : tête de série, chapeau 1, protégée des grandes stars du top-4 (Espagne, Argentine, Angleterre). Elle hérite du Groupe I.
Mais confortable ne veut pas dire tranquille. Les adversaires ne sont pas des faire-valoir. Il y a le Sénégal national football team, solide, costaud, toujours dangereux. Il y a la Norvège, jeune, affamée, peut-être portée par des bombes offensives. Et enfin un barragiste intercontinental, peut-être l’Iraq, la Bolivie ou le Suriname, qui pourrait se révéler imprévisible.
C’est un groupe costaud, un groupe piégeux. Pas un cauchemar, non. Mais un défi à la mesure d’un champion. Pour les Bleus, ça veut dire vigilance, concentration, humilité. Pas de relâche.
𝑳𝒆 𝒕𝒊𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒕𝒐𝒎𝒃𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒏𝒐𝒔 𝑩𝒍𝒆𝒖𝒔 ! 🏆
La route pour la 𝑪𝒐𝒖𝒑𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝟐𝟎𝟐𝟔 commencera par le Sénégal 🇸🇳, la Norvège 🇳🇴 et le vainqueur des barrages entre la Bolivie 🇧🇴, le Suriname 🇸🇷 et l’Irak 🇮🇶 pic.twitter.com/4WpAJ8CMlz
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) December 5, 2025
Que penser du tirage ?
Ce tirage au sort est bien plus qu’une formalité protocolaire. C’est le signal que la CDM 2026 démarre. Pour le public c’est l’emballement, les rêves, les débats, les pronostics. Pour les nations, c’est la mise en bouche, la première vraie feuille de route.
Avec 48 équipes, 12 groupes, et un nouveau format plus large, cette CDM n’a jamais paru aussi global. Il marque un tournant : l’occasion pour des nations moins habituées de s’illustrer, pour un football plus varié, plus imprévisible, malgré une sensation de « trop de matchs pour RIEN et ennuyeux ».
Pour la France, c’est un début sobre, pas de “groupe de la mort” à outrance, mais un carré d’homme-forts. Dans un contexte de transition, d’attente, d’espoir aussi. Le genre d’équilibre incertain qui fait vibrer.
Déjà des interrogations… et l’eau chaude à chauffer
Est-ce que le Sénégal va rafler la victoire ? Qu’il faut surveiller la Norvège, ses talents montants. Et le barragiste mystère, est-ce un simple sparring-partner ou une vraie menace ? Peut-on éviter une sortie de route prématurée pour les Bleus, comme dans certains Mondiaux passés ? Tout dépendra de l’état d’esprit. De la préparation, de la gestion. Et de la capacité à encaisser la pression.
Une autre question plane : dans un Mondial élargi, la densité va être énorme. Chaque match compte. Chaque point compte. Et la moindre vacillation peut coûter cher.
Le compte à rebours de la CDM 2026 est lancé et la route commence maintenant
Ce tirage emporte avec lui l’excitation, les paris, les rêves. Pour toutes les nations, c’est le début d’un grand voyage. Pour nous, supporters, observateurs, c’est l’heure de rêver, de conjecturer, d’anticiper.
La France a un chemin à tracer, un groupe à dominer, des doutes à balayer. Le Groupe I de cette CDM n’est pas cadeau, mais il n’est pas insurmontable. Quand le coup d’envoi sera donné le 11 juin 2026, ce tirage prendra tout son sens. D’ici là, chaque match amical, chaque préparation, chaque projection comptera.
Ce premier acte est posé. Maintenant commence la pièce. Et pour les Bleus comme pour le foot mondial, tout peut basculer.

Crédit photo : Photo par ROBERTO SCHMIDT / AFP


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