- 1 Jude vs Jobe Bellingham : la rivalité fraternelle qui enflamme le football mondial
- 2 Jude Bellingham, patron du Real et grand frère piqué au vif
- 3 Jobe Bellingham, le petit frère qui fait du bruit à Dortmund
- 4 Jude, entre douleur et détermination
- 5 Xabi Alonso, l’architecte discret du nouveau Jude
- 6 Un Real Madrid en manque d’inspiration offensive
- 7 Bellingham vs Bellingham, l’histoire ne fait que commencer
- 8 Auteur/autrice
Jude vs Jobe Bellingham : la rivalité fraternelle qui enflamme le football mondial
Il y a les derbys, les clasicos, les chocs de Ligue des Champions… et puis il y a la rivalité Bellingham. Une guerre des nerfs aussi tendre que féroce, entre deux frères qui ont décidé de faire du haut niveau leur terrain de jeu commun. Jude et Jobe. Deux noms, une même passion, et un objectif partagé : briller… un peu plus que l’autre.
Jude Bellingham, patron du Real et grand frère piqué au vif
Fraîchement buteur au Mondial des clubs, Jude Bellingham a rappelé à tout le monde (y compris à son cadet) pourquoi il est l’une des pièces maîtresses du Real Madrid. Auteur de l’ouverture du score contre Pachuca (victoire 3-1, à dix contre onze), le milieu anglais a répondu du tac au tac aux petites piques de son entourage.
« Tout le monde me charriait hier en disant qu’il est meilleur que moi… alors je devais répondre. C’est fait. On est à 1-1 maintenant », a-t-il lâché en zone mixte avec un sourire malicieux. Voilà qui est dit.
Jobe Bellingham, le petit frère qui fait du bruit à Dortmund
Pendant ce temps-là, Jobe n’est pas en reste. Premier match, première titularisation, premier but avec le maillot du Borussia Dortmund. Un but dans un match fou (victoire 4-3 contre Mamelodi Sundowns) et un message envoyé à Madrid : il faudra compter sur lui. Pas juste comme “le frère de”, mais bien comme un talent à part entière.
Jude, entre douleur et détermination
Tout n’est pas rose pour Jude malgré les sourires. Le numéro 5 merengue traîne une blessure à l’épaule depuis des semaines. Une opération est prévue après le tournoi. « La douleur est plus gérable, mais j’en ai marre de jouer avec une attelle », confie-t-il. « Je transpire trop, je perds du poids, c’est devenu invivable. Je veux juste me sentir libre à nouveau. » En attendant, il serre les dents et continue de porter le Real sur ses épaules… littéralement.
Xabi Alonso, l’architecte discret du nouveau Jude
Derrière la montée en puissance de Bellingham, un homme tire les ficelles : Xabi Alonso. Positionné côté gauche dans un milieu à trois contre Pachuca, Jude a touché 50 ballons, réussi 36 de ses 40 passes et montré l’étendue de sa palette. « Xabi est incroyable. On parle tous les jours. Il a une vision du jeu claire, précise. Il nous pousse à être meilleurs, sur chaque phase de jeu », explique-t-il.
Bellingham version Alonso, c’est plus fluide, plus posé, mais toujours aussi tranchant. En retrait ou plus avancé, Jude s’adapte, s’active, impacte. Le Real peut respirer.
Un Real Madrid en manque d’inspiration offensive
Mais si Jude brille, le Real tousse. Seulement 27 tirs lors des deux premiers matchs d’Alonso sur le banc, soit le deuxième plus faible total du club à ce stade depuis qu’Opta collecte les stats. Offensivement, ça peine à décoller. Heureusement que Bellingham continue de porter le projet.
Bellingham vs Bellingham, l’histoire ne fait que commencer
Jude est au sommet, Jobe grimpe à toute vitesse. Une rivalité familiale qui dépasse le cadre du salon ou des vacances à Birmingham. Aujourd’hui, les deux frères écrivent leur propre histoire sur la scène européenne. L’un en Ligue des Champions, l’autre en Bundesliga. Deux trajectoires parallèles, mais liées par un ADN commun : celui des compétiteurs nés.
La question n’est plus “lequel est le meilleur”, mais jusqu’où iront-ils ensemble… ou l’un contre l’autre ?
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