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Eurobasket : Malgré les absences, Zaccharie Risacher rêve d'or !

Eurobasket : Malgré les absences, Zaccharie Risacher rêve d’or !

Équipe de France : Un nouvel espoir pour l’EuroBasket 2025

À quelques encablures du grand rendez-vous continental, les Bleus avancent, cabossés mais debout. Sans Wemby, sans Gobert, sans Fournier, sans Lessort. Sans les totems. Et pourtant, personne ne baisse la tête. Pas dans cette maison-là. L’Équipe de France version 2025, c’est une relève qui ne s’excuse pas d’être là. Une jeunesse ambitieuse, affamée, qui a décidé de ne pas attendre son tour pour écrire l’histoire.

On aurait pu parler de transition. Ils préfèrent parler de mission.

Un groupe ambitieux malgré les absences

Quand Freddy Fauthoux a pris la parole devant ses gars, il n’a pas enjolivé les choses. Il n’a pas tourné autour du pot. Oui, certains cadres manquent à l’appel. Et non, on ne va pas pleurer. « On joue avec ce qu’on a, mais surtout avec ce qu’on est », lâche-t-il, regard droit. L’ancien meneur n’est pas là pour bricoler une équipe de secours. Il veut une armée.

Parmi les soldats : Zaccharie Risacher. 19 ans, de l’aplomb plein les épaules, une promesse dans chaque dribble. Le genre de joueur qui ne se contente pas de vivre l’instant. Il veut l’imprimer dans l’Histoire.

« On veut prouver qu’on n’est pas juste la relève. On est là maintenant », balance-t-il, le regard clair. Pas de doute : il a hérité du feu sacré de son père, Stéphane, médaille d’argent aux JO 2000. Mais le fils ne veut pas marcher dans les traces. Il veut tracer les siennes.

La relève est prête à prendre le flambeau

Zaccharie, c’est cette génération post-Wembanyama qui ne veut pas être une parenthèse. Il est né avec le basket dans le sang, a grandi avec le maillot bleu en ligne de mire. Aujourd’hui, il le porte. Et il en connaît le poids.

Il aurait pu rester dans l’ombre, attendre un Euro avec tous les grands frères pour faire ses gammes tranquille. Mais non. Il débarque avec l’envie de secouer les codes, de s’imposer comme une évidence. Et à le voir en training camp, à croquer les minutes, à s’arracher sur chaque ligne de fond, il est clair qu’il ne vient pas pour observer. Il vient pour marquer.

Une pré-sélection qui sent la poudre

La pré-sélection concoctée par le staff tricolore n’a rien d’un plan B. Elle a tout d’un pari sur l’avenir. Strazel, Maledon, Ntilikina à la mène. Trois profils, trois trajectoires, mais un même objectif : prendre le contrôle du tempo.

Sur les ailes, ça court, ça saute, ça défend à mort. Cordinier, Coulibaly, Dieng, c’est du 100% testostérone, sans peur ni complexe. Ces gars-là n’ont pas besoin d’être briefés sur l’intensité d’un Euro. Ils la vivent comme une évidence.

Et dans la peinture, attention les dégâts. Moussa Diabaté, Jaylen Hoard, Guerschon Yabusele : du muscle, du vice, du QI basket. Le genre de profils qui, sur une bonne dynamique, peuvent retourner un tournoi.

La dalle, version 2025

On connaît l’histoire. La France aime se faire peur. Elle adore qu’on la sous-estime. Et souvent, c’est dans l’adversité qu’elle sort les crocs.

Ce groupe là a la dalle. La vraie. Celle qu’on voit dans les yeux à l’échauffement, dans les sprints à la fin des entraînements. Pas une faim de reconnaissance, non. Une envie de conquête.

Zaccharie incarne cet état d’esprit. Il parle peu, mais il joue fort. Quand il plante un tir, c’est pour rappeler que le talent ne se mesure pas à la hype médiatique. Quand il défend, c’est pour montrer qu’un nom ne suffit pas. Il faut du cœur. Il en a. Et le reste du groupe aussi.

Retrouvailles et revanche

L’histoire est belle. Risacher retrouve Fauthoux, celui qui l’a lancé à Bourg. Deux hommes, deux trajectoires qui se croisent à nouveau sous le drapeau. Mais pas pour rejouer le passé. Pour créer quelque chose de neuf.

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C’est une équipe qui se construit avec des repères mais sans routine. Une sélection qui mélange des habitués discrets avec des rookies audacieux. Et dans ce cocktail un peu fou, il y a de la magie en gestation.

L’été 2025, pour eux, ce n’est pas un simple stage de préparation. C’est un laboratoire. Une mission. Une promesse à tenir.

Et maintenant ?

Personne ne dit que ce sera simple. L’EuroBasket est un terrain de chasse impitoyable. L’Espagne ne va pas lever le pied, la Serbie arrive armée, la Lituanie est toujours là. Mais les Bleus n’ont jamais aimé les chemins faciles.

Ce qu’ils veulent, c’est écrire leur chapitre. Sans Wemby, sans Rudy, sans les vieux de la vieille. Mais avec du cœur, du sang neuf, de la sueur, et cette petite flamme qui ne demande qu’à devenir incendie.

La route est ouverte. Le défi est immense. Mais si tu tends l’oreille, tu entendras déjà les crampons grincer sur le parquet et le cœur bleu battre un peu plus fort. L’EuroBasket 2025, c’est peut-être le début d’une nouvelle dynastie. Et elle commence ici.

Au premier pas. Sans peur. Sans excuse.

Crédit photo : GettyImages

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    Fondateur du Média basket Time_Out_fr sur les réseaux sociaux, j’écris également pour le site LeRoster depuis 2024 tout en participant à l’aventure PenseBet depuis 2025 afin de couvrir le plus possible l’actualité de ce sport.


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