Les Pistons signent un nouveau talent
Detroit n’a jamais été une ville qui mise sur le clinquant. Ici, on préfère les joueurs qui bossent, qui transpirent et qui ne reculent pas devant la difficulté. C’est dans cet état d’esprit que les Pistons viennent de mettre la main sur Quincy Olivari, un arrière de 24 ans encore méconnu du grand public mais déjà habitué à la galère. Un pari qui colle parfaitement à l’ADN du Motor City.
The Detroit Pistons and Quincy Olivari have agreed to a deal, Senior VP of @CSETalent Darrell Comer told @hoopshype. Olivari was on a two-way contract with the Los Angeles Lakers last season. pic.twitter.com/9TQrrhI70p
— Michael Scotto (@MikeAScotto) September 23, 2025
De la G-League à Detroit
Olivari, diplômé de Xavier, mesure 1,91 m et possède un profil d’arrière scoreur. Non drafté en 2024, il avait arraché un two-way contract chez les Lakers avant d’être coupé en janvier. Direction la G-League, où il s’est éclaté avec les South Bay Lakers : 17,5 points, 4,9 rebonds, 4,7 passes et 1,2 interception de moyenne en 31 matchs. Pas mal pour un rookie censé faire ses armes. Cet été, il a même montré son jeu à la Summer League de Brooklyn, confirmant qu’il avait faim de NBA.
Un profil qui intrigue
Le problème d’Olivari, c’est son efficacité. Avec 40 % au tir et 34 % de loin, son arsenal reste perfectible. Mais sa capacité à se créer ses propres shoots et son activité des deux côtés du terrain ont séduit Detroit, qui cherche encore à densifier son backcourt derrière Cade Cunningham, Jaden Ivey et Ausar Thompson. Pas question de lui confier les clés, mais dans un effectif en construction, un joueur capable d’apporter de l’énergie et des points en sortie de banc n’est jamais de trop.
Un contrat à double tranchant
Pour l’instant, les contours du deal restent flous. Tout indique qu’Olivari a signé un contrat de camp d’entraînement, avec la possibilité de rejoindre le Motor City Cruise, l’équipe de G-League affiliée aux Pistons. Si le staff décide de l’y envoyer, il pourrait toucher jusqu’à 85 300 dollars de bonus, à condition d’y rester 60 jours. Pas de quoi changer une vie, mais assez pour garder l’œil sur la NBA.
Detroit joue la carte du pari
Les Pistons ont déjà 14 contrats garantis sur 15 et leurs trois two-way sont bouclés. Autrement dit, Olivari devra se battre pour une place au soleil. Mais dans une franchise qui a fait de la reconstruction son quotidien, rien n’est impossible. Et s’il ne fait pas l’affaire à court terme, il aura au moins l’opportunité de s’aguerrir dans le giron de Detroit. Un plan B qui, parfois, devient une rampe de lancement.
Quincy Olivari n’est pas une star, pas encore. Mais il incarne cette catégorie de joueurs que la NBA adore : les outsiders prêts à gratter chaque minute, chaque ballon, chaque contrat. Et dans une équipe des Pistons qui cherche à sortir de l’ombre, ce genre de profil peut vite se transformer en belle surprise.
Laisser un commentaire