- 1 Inter Milan fait plier River Plate et trace sa route vers les huitièmes
- 2 70 minutes d’échecs, un carton rouge, et la bascule
- 3 Francesco Esposito, la lumière venue du banc
- 4 Bastoni, la cerise défensive
- 5 Un match brûlant, des regrets pleins les poches
- 6 Fluminense en ligne de mire, Monterrey au rendez-vous
Inter Milan fait plier River Plate et trace sa route vers les huitièmes
Quand l’Inter Milan affronte River Plate, c’est bien plus qu’un simple match de poules de Coupe du Monde des Clubs. C’est une collision d’identités. Le pragmatisme italien contre la passion argentine. L’Europe contre l’Amérique du Sud. Et dans cette joute électrique jouée à guichets fermés au Lumen Field de Seattle, c’est l’Inter qui est sorti vivant, victorieux, et surtout premier du groupe E grâce à une victoire 2-0. River, lui, rentre à Buenos Aires avec la gueule de bois.
70 minutes d’échecs, un carton rouge, et la bascule
Jusqu’à la 70e minute, le match ressemblait à une partie d’échecs jouée sous tension. Un combat sans vainqueur. Lautaro Martinez qui bute sur Armani. Facundo Colidio qui vendange une offrande. Du duel, des tacles, mais pas de but. Et puis, il y a eu cette action.
Henrikh Mkhitaryan, lancé plein axe, grille la politesse à Lucas Martinez Quarta. Le défenseur argentin panique, fauche l’Arménien sans même discuter. Rouge direct. River passe à dix. L’équilibre se brise net.
Francesco Esposito, la lumière venue du banc
Il n’a que 20 ans, et un nom qu’on va apprendre à épeler. Francesco Esposito, entré à la 65e, a changé la donne. À la 77e, il contrôle une passe millimétrée de Petar Sucic à l’entrée de la surface, s’ouvre l’angle, et envoie un missile croisé dans la lucarne opposée. 1-0. Poing levé, maillot tiré. Explosion de joie chez les Nerazzurri. Soulagement immense, aussi.
Dans un match où les cadres ronronnaient, c’est un gamin qui a claqué la porte. Comme un symbole.
Bastoni, la cerise défensive
River à dix, River à bout. L’Inter le sent. Et Bastoni, lui, ne se prive pas. Le défenseur italien, monté aux avant-postes sur une ultime offensive, mystifie la ligne arrière argentine fatiguée, efface deux joueurs et conclut du gauche dans le petit filet. 2-0. Rideau.
C’était la 95e. River n’aura même pas le temps d’espérer un baroud d’honneur. Et pour couronner le tout, Gonzalo Montiel, déjà averti, laisse ses nerfs parler. Deuxième jaune. Deuxième rouge de la soirée côté argentin. Triste fin pour un club qui espérait autre chose.
Un match brûlant, des regrets pleins les poches
River peut s’en vouloir. Le public, majoritairement rouge et blanc, y a cru. Facundo Colidio aurait pu changer le destin avec une tête à bout portant. Armani a longtemps retardé l’échéance. Mais l’expulsion a tout emporté.
Côté Inter, on ne fanfaronne pas. Cristian Chivu, coach par intérim mais homme de la situation, garde la tête froide.
« On a été patients. On savait que ça viendrait. Maintenant, place à la suite. »
Oui, la suite. Et elle s’annonce épicée.
Fluminense en ligne de mire, Monterrey au rendez-vous
Avec cette victoire, l’Inter termine leader du groupe E, devançant Monterrey grâce à une meilleure différence de buts. Les Mexicains ont démoli les Urawa Red Diamonds (4-0), mais River, lui, termine à un point et passe à la trappe. Une élimination qui fait mal, tant le contenu n’a pas toujours reflété le résultat.
Prochain rendez-vous pour les Milanais : Fluminense, champion sud-américain en titre, lundi à Charlotte. Un match qui sent la poudre. Le Brésil contre l’Italie. Encore une affiche qui pourrait faire des étincelles.
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