Freddy Peralta sur le monticule, Milwaukee en mode rédemption face aux Pirates
Ils avaient retrouvé le feu. Quatre victoires, 43 runs inscrits, une attaque en surrégime et un Christian Yelich plus bouillant que l’été texan. Puis lundi, les Brewers ont mordu la poussière. Une courte défaite 5-4, mais un rappel brutal : même les équipes en feu peuvent se faire piéger si elles lèvent le pied. Ce mardi soir, la révolte s’écrit au bras droit de Freddy Peralta.
Peralta, l’assurance tous risques
Le droitier des Brewers n’est pas seulement le bras fort de la rotation. Il est devenu, au fil des mois, un métronome. Sept sorties solides d’affilée, une moyenne de points mérités à 2,89 sur la séquence, et une capacité rare à tenir bon même quand le match lui échappe un peu. La preuve ? Il a laissé quatre points la dernière fois, mais a tout de même signé la victoire contre les Cubs, 8-7.
Son bilan cette saison parle pour lui : 7-4, ERA de 2,76. Et contre Pittsburgh, il connaît bien la maison. En 23 apparitions (14 titularisations), il affiche une ERA de 3,48. Pas étincelant, mais solide. La dernière fois qu’il les a affrontés ? 4 manches 1/3, un seul point mérité, même si les Brewers avaient fini par céder 6-5.
Pirates en pleine bourrasque offensive
Les Pirates, justement, viennent de claquer 14 coups sûrs pour le deuxième match consécutif. Un exploit qu’ils n’avaient plus réussi depuis mai 2023. Nick Gonzales s’est offert une soirée de gala, avec cinq hits, deux doubles et deux points produits. Tommy Pham, lui, a enfin décoché un home run après une longue disette, à point nommé pour faire basculer le match.
Cette victoire leur permet de signer deux succès consécutifs pour la première fois depuis début juin. À défaut de constance, Pittsburgh respire. Mais la pression reste sur leurs épaules.
Heaney sur un fil
Ce soir, le monticule des Pirates sera occupé par Andrew Heaney, gaucher au bilan fragile : 3-6, ERA de 3,94. Sa dernière sortie a tourné au calvaire : sept points encaissés en quatre manches contre Detroit. Et sa série récente n’est pas plus reluisante : cinq matchs, ERA à 6,07, trois défaites, aucune victoire.
Contre Milwaukee, le passif n’est pas plus rassurant : deux défaites en quatre départs, ERA à 4,66. En clair, Heaney est sur la sellette. Et face à une attaque qui peut enflammer une manche en deux swings, il va devoir serrer les dents.
Yelich et Turang, des moteurs bien huilés
Christian Yelich traverse une séquence dont peu de frappeurs peuvent se vanter. Sur ses 26 derniers matchs, il frappe à .402, avec 15 homers au total cette saison. Il a encore ajouté deux coups sûrs lundi, dont un circuit. C’est simple : tant qu’il reste en feu, les Brewers sont dangereux.
À ses côtés, Brice Turang brille en silence. Huit matchs d’affilée avec au moins un hit, moyenne de .364 sur cette période. Du contact, de la vitesse, et surtout, de la constance. Le duo alimente la machine offensive.
Un match clé pour Milwaukee
Malgré la défaite de lundi, le manager Pat Murphy garde le cap. « Comment ne pas admirer ce qu’ils ont accompli depuis fin mai ? », a-t-il glissé. Et il n’a pas tort. Les Brewers restent l’une des équipes les plus efficaces de la ligue quand ils scorent au moins quatre points : 36 victoires pour seulement 9 défaites.
Mais l’équation est simple : pour que cette mécanique fonctionne, il faut que le pitching tienne. Et ce soir, tous les regards se tournent vers Freddy Peralta. C’est lui qui peut redonner l’élan, poser les bases d’une série, relancer la dynamique. En clair, c’est le moment pour Milwaukee de rappeler à la NL Central que la vraie menace, c’est eux.
Source : Cweb
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