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NBA : Cavs et Knicks en piste pour Al Horford

NBA : Cavs et Knicks en piste pour Al Horford

Al Horford, la dernière pièce du puzzle ?

À 39 balais, Al Horford n’a plus rien à prouver. Mais il a encore des choses à offrir. Et c’est bien là que ça devient intéressant. Alors que l’été NBA commence à s’échauffer, le nom du vétéran des Celtics circule dans les couloirs, les back-offices et les dîners entre GM. Cavaliers, Nuggets, Knicks, Warriors… tout ce petit monde scrute attentivement le dossier Horford. Parce qu’un mec comme lui, ça ne court pas les rues. Ou plutôt, ça ne traîne pas éternellement sur le marché.

Le luxe discret des champions en quête de stabilité

On parle souvent des gros coups de l’intersaison, les blockbuster trades, les contrats mirobolants. Mais parfois, c’est dans les petites lignes que se jouent les titres. Et c’est là qu’intervient Al Horford. L’homme n’est plus un All-Star tous les jours, certes. Mais il est ce genre de joueur dont la simple présence rassure un vestiaire, stabilise une rotation et incarne une exigence.

Avec ses 9 points, 6 rebonds de moyenne et une efficacité chirurgicale à trois points (36,3% la saison passée), il coche les cases du « stretch five » idéal. Le mec qui peut défendre dur, poser un écran solide, et punir dès qu’on l’oublie dans le corner. Tout ça, en 25 minutes par soir, sans faire de bruit, mais sans jamais disparaître.

Boston dans le rétro, mais pas encore hors jeu

Ne vous méprenez pas : les Celtics ne sont pas en train de jeter Horford comme une vieille chaussette. Au contraire. D’après Michael Scotto de HoopsHype, Boston aimerait bien le garder dans le mix. Parce qu’après un run de Finales NBA et une bague tant attendue, difficile de ne pas valoriser l’apport d’un mec qui a toujours été là. Qui s’est sacrifié. Qui a accepté de sortir du banc, de fermer des bouches en défense, et d’apporter ce qu’il pouvait, quand il le pouvait.

Mais les Celtics doivent aussi regarder vers l’avenir. Et dans une ligue qui ne pardonne rien, surtout pas le salaire d’un vétéran de bientôt 40 ans, un départ n’est pas impossible. Ce serait une fin de cycle, pas une rupture. Et peut-être le début d’un nouveau chapitre ailleurs.

Des prétendants sérieux, des besoins bien ciblés

Du côté de Cleveland, on a les crocs. Après une saison régulière d’élite, les Cavs veulent passer un cap. Ils ont du talent jeune, un backcourt explosif, mais manquent d’expérience dans les moments clés. Horford ? C’est exactement ce qui leur manque. Une voix dans le vestiaire. Un tampon à coller sur Jokic ou Embiid, même si c’est juste pour quatre fautes intelligentes et deux tirs primés dans le money time.

Les Knicks, eux, sentent que leur fenêtre s’ouvre. Une finale de conférence ne tombe pas du ciel. Et si l’on veut rééditer l’exploit, il faut ajouter du vécu, de la solidité, du QI basket. Là encore, le profil d’Horford fait tilt.

Même logique chez les Warriors, qui cherchent à garder leur identité tout en transitionnant vers l’après-Dynastie. Horford avec Curry ? Ce ne serait pas très rapide, mais diablement malin.

Un CV long comme le bras

Cinq sélections au All-Star Game, 18 saisons dans les pattes, une réputation d’intelligence et de professionnalisme bétonnée… Horford est ce qu’on appelle un joueur « NBA made ». Il connaît la ligue comme sa poche, sait s’adapter, se taire quand il faut, et parler quand c’est nécessaire. Drafté en 2007 par les Hawks, il a vu passer trois générations de stars sans jamais être à la traîne.

Il n’a peut-être plus la mobilité d’antan, mais il n’a jamais été plus lucide. C’est là que ça se joue, aujourd’hui. Sur sa capacité à lire, à temporiser, à frapper au bon moment.

Un baroud d’honneur, ou un vrai run pour le titre ?

La vraie question n’est pas de savoir si Horford va signer quelque part. Il le fera. La question, c’est avec qui. Et pour quoi. Veut-il retrouver du temps de jeu ? Tenter une dernière aventure chez un outsider ? Ou alors miser sur un vrai contender, quitte à avoir un rôle plus discret ?

Dans tous les cas, son nom va encore faire parler. Parce que ce genre de profil, à ce niveau de maturité, c’est rare. Et précieux.

Horford n’est peut-être plus sous les projecteurs. Mais il est toujours dans le game. Et attention à ceux qui oublieraient que dans une série de playoffs, l’expérience peut faire la différence. Et parfois, elle s’appelle Al.

Crédit photo : NBAE via Getty Images

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