John Wall : du parquet aux plateaux, une nouvelle vie commence
À 35 ans, John Wall change de décor. L’ancien All-Star, qui a longtemps électrisé les parquets NBA avec sa vitesse supersonique et ses crossovers assassins, s’apprête à troquer les sneakers contre le micro. Direction Prime Video (faisant partie des nouveaux diffuseurs de la NBA), où il endossera le rôle de consultant. Un nouveau chapitre pour un joueur qui a marqué sa génération, et qui entend désormais briller sur un autre terrain.
Un cerveau basket avant tout
Wall n’a jamais été qu’un simple athlète. Derrière ses accélérations fulgurantes, il y avait toujours un sens du jeu, une lecture instinctive des espaces. Ceux qui l’ont côtoyé le savent : il peut citer sans hésiter les pépites du lycée, les stars universitaires, les dynamiques de la NBA et même les révélations de la WNBA. Une encyclopédie vivante du basket, nourrie par une passion dévorante.
Cette connaissance, il compte bien la mettre au service du public. Pas question d’être un consultant fade ou générique. Wall veut raconter le basket comme il le vit : avec intensité, émotion et précision.
Une scène à sa mesure
Prime Video lui offre une rampe de lancement XXL : 67 matchs de saison régulière, le play-in, et même quelques affiches de playoffs. De quoi se faire la main, mais surtout de quoi s’installer durablement dans un rôle qu’il prend très au sérieux. “Je vais donner tout ce que j’ai, comme je l’ai toujours fait”, promet-il.
Des premiers pas déjà remarqués
Ce n’est pas une plongée dans l’inconnu. Wall avait déjà testé le costume d’analyste cette année, commentant des rencontres de G-League avant de passer brièvement par NBA TV. Un galop d’essai concluant, qui lui a donné l’envie de pousser plus loin. Cette fois, il ne s’agit plus d’une parenthèse, mais bien d’un nouveau départ.
Quitter le jeu, sans vraiment le quitter
Wall le reconnaît : raccrocher définitivement, ça fait quelque chose. Il y a forcément un pincement, une nostalgie, quand on a passé sa vie à vibrer ballon en main. Mais il choisit de voir ce virage comme une opportunité, pas comme une fin. Une manière différente de rester connecté à ce sport qui l’a façonné.
Une voix à suivre
Avec son vécu, sa vision et son franc-parler, John Wall a toutes les cartes en main pour devenir une figure médiatique respectée. S’il réussit à transmettre sa passion et son regard unique, il pourrait bien trouver une deuxième carrière à la hauteur de la première.
Hier, il était la flèche de Washington. Demain, il pourrait être l’une des voix qui comptent dans l’univers du commentaire basket. Une transition naturelle, mais surtout une promesse : John Wall n’a pas fini de raconter le jeu.
Laisser un commentaire