Les Cavaliers face à des défis avant le début de la saison
Sale nouvelle pour Cleveland : Max Strus, censé être l’ailier titulaire cet automne, s’est fracturé le pied gauche (fracture de Jones) la semaine dernière. Verdict médical : trois à quatre mois d’arrêt minimum, mais rien ne dit qu’il sera opérationnel aussi vite. Ces blessures-là sont capricieuses, et les Cavs préfèrent généralement la prudence. Traduction : Strus pourrait manquer la moitié de la saison, un coup dur pour une équipe qui misait sur sa présence pour étirer les défenses.
Des absences qui changent la donne
Strus n’est pas seul à l’infirmerie. Darius Garland, encore diminué par la blessure qui l’a freiné en playoffs, n’est pas certain d’être prêt pour le coup d’envoi. Résultat : Cleveland doit déjà bricoler son cinq majeur. Isaac Okoro, fraîchement prolongé, apparaît comme le choix logique pour combler le vide. Drafté en 60e position en 2020, il se retrouve soudain propulsé dans un rôle majeur. Mais tout le monde le sait : pour compenser ces absences, il faudra bien plus qu’un seul homme.
Des jeunes prêts à saisir leur chance
Dean Wade et Sam Merrill pourraient voir leurs responsabilités grimper en flèche. Wade a le profil pour s’incruster dans le cinq de départ, tandis que Merrill peut apporter son adresse extérieure. Kenny Atkinson, le nouveau coach, pourrait en parallèle garder Caris LeVert dans son costume de sixième homme, rôle qui lui colle à la peau pour dynamiter les défenses en sortie de banc. Mais l’intrigue la plus excitante reste Tyson Chandler : drafté en 2024 au premier tour, il devait déjà voir son temps de jeu augmenter. Avec Strus sur la touche, sa marge de manœuvre grandit. Atkinson veut tester son association avec le noyau Mobley-Garland-Allen, et cette saison pourrait être son tremplin.
Lonzo Ball, l’inconnue fascinante
Et puis il y a Lonzo. L’ancien numéro 2 de draft, 27 ans, débarqué cet été, reste un énorme point d’interrogation. Après deux ans passés loin des parquets pour soigner un genou récalcitrant, Ball a signé un retour encourageant en 2024/25. Mais son corps l’a encore freiné : seulement 35 matchs disputés, avec un poignet fragile. Cleveland espère que cette fois, il retrouvera suffisamment de rythme et de constance pour redevenir un vrai facteur X. S’il parvient à aligner les minutes et les passes laser, la donne pourrait changer.
Un début de saison déjà piégé
Avant même le premier tip-off, les Cavaliers savent qu’ils vont devoir naviguer à vue. Entre blessures, rotations expérimentales et joueurs à relancer, Atkinson n’a pas une mission facile. Mais ce genre de situations forge des surprises : des jeunes qui explosent, des vétérans qui se réinventent, et peut-être un Lonzo Ball retrouvé. Si Cleveland traverse l’orage sans trop de casse, les Cavs pourraient arriver au complet au printemps, plus dangereux que jamais.
Laisser un commentaire