Les Pelicans se séparent de deux recrues du camp d’entraînement
La franchise des Pelicans vient de prendre une décision brutale, mais pas vraiment surprenante : Garrison Brooks et Jalen McDaniels sont coupés du camp d’entraînement. Un départ rapide pour deux ailiers venus chercher leur chance dans la Big Easy, mais qui se retrouvent déjà à rebrousser chemin vers la G League. Et qui dit G League, dit Birmingham Squadron, l’équipe affiliée aux Pels, qui devient désormais leur dernier espoir de retour dans l’élite.
Si ces deux joueurs parviennent à tenir le coup pendant 60 jours, un bonus de 85 300 dollars pourrait venir alléger un peu la déception. Un petit réconfort financier, mais le rêve NBA reste bien loin. Un pur mirage pour l’instant.
Brooks : un chemin sinueux vers la rédemption
À 26 ans, Garrison Brooks aurait dû être une star de la draft 2022. Mais au moment de l’appel, il est resté dans l’ombre, son nom ne résonnant pas dans les allées du Barclays Center. Un coup dur après une belle carrière à Mississippi State, mais l’ailier n’a pas eu le temps de pleurer. Loin d’être abattu, il a pris son destin en main. Après quelques saisons en G League avec les Westchester Knicks, il a posé ses bagages à l’étranger, cherchant à marquer des points en Corée et en Lituanie. Des choix audacieux, une démarche de joueur prêt à tout pour percer.
Mais malgré cette expérience internationale, le ciel NBA est resté un rêve inaccessible. De retour dans la G League, Brooks est toujours à la recherche de la perle rare qui fera basculer sa carrière. Peut-être que son passage en Asie et en Europe a affiné son jeu, mais ce n’est plus une question de potentiel. Il faut désormais qu’il prouve qu’il a quelque chose d’unique, cette étincelle qui pourrait lui ouvrir la porte d’une franchise NBA.
McDaniels : un éternel voyageur à la recherche de stabilité
Jalen McDaniels, lui, a 27 ans, mais une carrière qui semble déjà en fin de cycle, ou presque. À son palmarès, un passage dans six équipes NBA : Charlotte, Philadelphie, Toronto, Sacramento, San Antonio et Washington. Six franchises et toujours cette sensation de n’avoir jamais trouvé sa place. McDaniels, c’est un peu l’incarnation du joueur errant, à la recherche de cette fameuse constance qu’il n’a jamais réussi à saisir.
Repéré pour ses qualités défensives, il avait été drafté en 52e position en 2019, un choix anecdotique qui, sur le papier, ne laissait pas présager une carrière de star. Et, cinq ans plus tard, force est de constater que ses statistiques NBA restent modestes : 6,7 points, 3,3 rebonds et 1,2 passes en 252 matchs, avec des chiffres de tir peu convaincants (44,9% au shoot, 32,2% à trois points). Pas terrible, pas catastrophique, mais assez pour rendre l’espoir d’une place stable dans la rotation NBA plus qu’incertain.
Son avenir ? Il s’écrit désormais dans la G League. Peut-être que ses qualités défensives et son éthique de travail finiront par séduire une franchise NBA. Mais pour l’instant, McDaniels reste dans l’attente. Un espoir de plus, qui tente une nouvelle fois de sortir de l’ombre.
Un rêve encore vivant, mais fragile
Les Pelicans auront essayé, mais la concurrence est féroce, et le chemin vers la NBA n’est jamais linéaire. Brooks et McDaniels ne sont pas encore prêts à rendre leur dernier souffle de rêve. La G League, c’est la dernière chance de voir ce qu’ils valent. Mais la route est semée d’embûches, et le moindre faux pas pourrait les envoyer définitivement vers l’oubli.
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