Lillard face à l’inconnu
L’annonce est tombée ce samedi 6 juillet en soirée : Damian Lillard est désormais agent libre. À bientôt 35 ans, le meneur aux multiples All-Star Games va vivre une saison blanche, marquée par une lourde blessure au tendon d’Achille. Un coup d’arrêt brutal pour celui qui, quelques mois plus tôt encore, portait les ambitions de Milwaukee en playoffs. Lillard se retrouve désormais à la recherche d’une dernière aventure, lucide quant aux enjeux, mais toujours animé par l’envie de peser dans une équipe ambitieuse.
Boston, une piste crédible ?
Parmi les destinations évoquées, Boston se détache discrètement mais sûrement. L’idée d’un renfort d’expérience plaît en interne, surtout si ce dernier s’inscrit dans une logique financière raisonnable. Des voix proches du vestiaire soulignent également la relation solide nouée entre Lillard et Jayson Tatum, née sous les couleurs de Team USA lors des JO de Tokyo. Alors que les deux hommes poursuivent leur rééducation respective, un rapprochement entre leurs parcours ne semble plus totalement improbable.
Un pari à faible coût pour Boston
Les Celtics, en quête de flexibilité salariale cet été, explorent des pistes peu coûteuses, mais à fort potentiel. Dans ce contexte, le profil de Lillard intrigue. Si le meneur parvient à retrouver ne serait-ce qu’une partie de son niveau d’antan, il pourrait devenir un joker de luxe lors de la seconde moitié de saison. Pour une équipe qui vise un retour en Finales NBA dès 2026, c’est une option à surveiller de près.
Les Sixers persistent dans leur logique implacable
À Philadelphie, la tendance reste la même : priorité à la flexibilité, même si cela implique des départs contestés. Cet été, c’est l’ailier français Guerschon Yabusele, précieux en sortie de banc la saison passée, qui a filé chez les Knicks, sans véritable contre-offre des Sixers. Aujourd’hui, alors que la santé de certains cadres suscite des inquiétudes, le journaliste Keith Pompey s’interroge : Daryl Morey n’a-t-il pas franchi la ligne entre lucidité et obstination ?
Whitehead écarté de la Summer League
À Brooklyn, une autre absence attire l’attention. Dariq Whitehead ne participera pas à la Summer League cette année. Une surprise, selon Brian Lewis du New York Post, compte tenu des efforts du joueur pour revenir à son meilleur niveau après deux saisons largement perturbées par les blessures. En seulement 22 matchs sous le maillot des Nets, Whitehead affiche des moyennes modestes (5,7 points, 1,5 rebond), mais un pourcentage de 44,6 % à trois points qui laisse entrevoir un potentiel encore exploitable.
Steve Hetzel à la tête des jeunes Nets
Pour cette Summer League, c’est l’entraîneur adjoint Steve Hetzel qui prendra les rênes de l’équipe. Arrivé à Brooklyn la saison passée après trois années à Portland, Hetzel aura pour mission de superviser les jeunes talents de l’effectif et d’évaluer les joueurs en quête d’un contrat NBA. Une occasion pour lui de s’installer davantage dans l’organigramme des Nets, tout en mettant en lumière les profils les plus prometteurs.
Une division Atlantique en pleine recomposition
Entre Boston en quête de réinvention, Philadelphie fidèle à sa politique de rationalisation, et Brooklyn qui mise sur ses jeunes, la division Atlantique se prépare à une saison imprévisible. Et avec un Damian Lillard en quête de sens et de rédemption, l’été pourrait bien être loin d’avoir livré tous ses secrets.
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