- 1 Un duel qui respire le basket : quand Houston impose son rythme contre Cleveland
- 2 Houston prend le contrôle dès le départ
- 3 Şengün, le moteur texan
- 4 Le coup de chaud de Cleveland, et la réponse de Houston
- 5 Des étincelles (et quelques tensions)
- 6 Pourquoi cette victoire compte pour Houston
- 7 Les Cavaliers, de belles intentions… mais trop de gâchis
- 8 Conclusion : un match de classe, mais pas un bras de fer
Un duel qui respire le basket : quand Houston impose son rythme contre Cleveland
Il y avait de la tension dans l’air au Rocket Mortgage FieldHouse cette nuit. Cleveland et Houston se retrouvaient pour un match qui avait tout d’un spectacle : des duels physiques, des runs fulgurants, et un final serré, mais les Rockets ont finalement fait la différence. Score final : 114-104 en faveur des Rockets.
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— Houston Rockets (@HoustonRockets) November 20, 2025
Houston prend le contrôle dès le départ
Les Rockets n’ont pas attendu la fin du match pour mettre la main sur le tempo. Ils ont commencé très fort, infligeant un coup de massue dans le premier quart : 33 points marqués, tandis que Cleveland n’en alignait que 19. À la pause, Houston menait déjà de 17 points (57-40). Cette domination matinale n’était pas un hasard : Alperen Şengün rayonnait déjà, et Kevin Durant posait des pierres solides à l’édifice texan.
Şengün, le moteur texan
C’est encore Şengün qui s’est montré le plus constant. Il termine avec 28 points, 11 rebonds et 7 passes. Il ne joue pas petit : il organise, distribue, et impose sa présence dans la peinture. Sa performance n’est pas simplement chiffrée : elle symbolise ce que sont devenus ces Rockets : une machine collective solidaire, mais capable d’explosions individuelles.
Le coup de chaud de Cleveland, et la réponse de Houston
Comme toute équipe qui ne lâche pas, Cleveland n’a pas abandonné : dans le troisième quart, les Cavs ont lancé un run impressionnant de 23-5, réduisant l’écart à 74-70.
Donovan Mitchell, plutôt discret jusqu’alors (seulement 2 points en trois quart-temps), a sorti les griffes dans le dernier acte. Il inscrit 19 de ses 21 points dans le quatrième quart, menaçant de faire basculer le match.
Mais les Rockets, fidèles à eux-même, n’ont pas tremblé pas au moment où ça chauffe le plus. Aaron Holiday, entré en seconde partie de match, déclenche un 6-0 en 46 secondes qui redonne de l’air aux siens (103-92). Şengün et Amen Thompson (Rockets) enchaînent ensuite avec des paniers cruciaux pour sceller la victoire.
Des étincelles (et quelques tensions)
La belle intensité du match ne se limitait pas à la technique : il y a eu des gestes, des fautes, des mots : Jabari Smith Jr. et De’Andre Hunter ont écopé de fautes flagrantes et de techniques, tandis que Nae’Qwan Tomlin est lui aussi sanctionné. Sur le plan statistique, Cleveland paye cash ses faibles pourcentages : seulement 30 % à trois points, et un terrible 62 % sur la ligne des lancers-francs. Ces chiffres pèsent lourd dans un match où chaque possession compte.
Pourquoi cette victoire compte pour Houston
–Streak : cette victoire marque la cinquième consécutive pour Houston, qui confirme qu’il n’est pas là juste pour faire de la figuration.
–Profondeur : Holiday prouve qu’il peut peser dans le money time, Şengün est un pilier, Thompson joue à tous les niveaux.
–Mentalité : face à la remontée des Cavs, les Rockets ne flanchent pas. Ils répondent avec lucidité, et trouvent les solutions quand ça chauffe.
Les Cavaliers, de belles intentions… mais trop de gâchis
Cleveland peut nourrir des regrets. Mitchell a bien répondu, mais l’équipe tout entière n’a pas suivi à distance égale : la maladresse aux lancers francs, les tirs longue distance qui ne rentrent pas, et cette pression de Houston qui, finalement, finit par peser.
Mobley, lui, finit à 18 points, mais peine sur la ligne des lancers, et ça coûte cher. Les absences (ou performances en dessous) de certains cadres se ressentent quand l’adversaire met les gaz.
Conclusion : un match de classe, mais pas un bras de fer
Ce n’était pas un duel de débutants : Cleveland et Houston ont offert un beau spectacle, fait de momentum, de réponses et de caractère. Mais la clarté, la précision, et surtout la constance des Rockets ont fait pencher la balance.
Cette victoire pour les Rockets n’est pas anecdotique : elle montre qu’ils ne se contentent pas d’être une équipe prometteuse ; ils veulent être des concurrents sérieux. Pour Cleveland, c’est un rappel : le talent suffit parfois, mais la régularité et l’occupation des standards gagnants, encore plus.



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