Obi Toppin, l’erreur que les Knicks pourraient amèrement regretter
Lorsque les Knicks de New York ont décidé de tourner la page Obi Toppin il y a deux ans, peu imaginaient que ce départ serait un jour source de regrets. Et pourtant, à mesure que les finales NBA avancent, l’ailier fort brille sous le maillot des Pacers, au point de relancer les débats à New York. Drafté en 2020 en huitième position, Toppin n’a jamais vraiment eu sa chance derrière Julius Randle. Mais aujourd’hui, avec ce dernier transféré au Minnesota, les Knicks auraient bien eu besoin de l’athlétisme et de l’énergie que Toppin apporte en sortie de banc à Indiana.
Le plus frustrant dans cette histoire ? Le retour sur investissement. Pour Toppin, les Knicks n’ont récupéré que deux choix de second tour — en 2028 et 2029. Alors que de son côté l’ailier fort d’Indiana a su trouver sa place dans un collectif bien rôdé atteignant les finales NBA en ayant éliminé en Finale de conférence EST… les Knicks de New York. De quoi bien faire regretter son ancienne franchise.
Les Knicks et leurs jeunes : une gestion sous la loupe
Le cas Toppin n’est pas isolé. Depuis l’arrivée de Tom Thibodeau, la gestion des jeunes joueurs aux Knicks suscite régulièrement des critiques. RJ Barrett, Immanuel Quickley, Quentin Grimes… autant de noms cités parmi les promesses sur lesquelles New York a peut-être lâché la bride trop tôt. Certes, la dernière draft a permis d’ajouter du sang neuf avec Pacome Dadiet, Tyler Kolek, Kevin McCullar et Ariel Hukporti. James Nnaji pourrait même s’ajouter à l’effectif sous peu. Mais entre développement hésitant et patience limitée, les interrogations persistent : les Knicks sauront-ils enfin accompagner ces jeunes jusqu’à maturité ?
Le banc des coachs scruté à la loupe
Alors que la question du coaching devient centrale, les Knicks multiplient les pistes. Des entretiens ont été menés avec Taylor Jenkins et Mike Brown, tandis que la situation contractuelle de Jason Kidd à Dallas est observée de près. D’après Stefan Bondy du New York Post, l’absence d’extension pour Kidd pourrait ouvrir une fenêtre inattendue. En revanche, Johnnie Bryant, assistant à Cleveland autrefois considéré, semble désormais écarté des plans.
La direction des Knicks sait que le choix du prochain entraîneur pèsera lourd dans la suite du projet sportif. L’échec n’est plus une option dans un marché aussi impitoyable que celui de New York.
Les Nets, nouvelle terre promise des jeunes talents ?
Pendant que les Knicks s’interrogent, de l’autre côté de l’East River, les Nets avancent à pas mesurés mais assurés. Brooklyn est en train de se forger une réputation séduisante auprès des jeunes prospects. Exposition médiatique, opportunités de sponsoring, temps de jeu disponible… le package attire. Selon Rafael Barlowe de The NBA Big Board, des noms comme Ace Bailey seraient tentés par l’aventure Nets. L’équipe réfléchirait même à grimper dans le top 5 de la prochaine draft.
Dans un article publié sur Nets Daily, Lucas Kaplan analyse en détail le profil d’Egor Demin, le guard de BYU, qui pourrait bien convenir aux besoins de Brooklyn. Une piste qui illustre la volonté des Nets de bâtir sur le long terme, avec des profils complémentaires, sans brûler les étapes.
Une ville, deux dynamiques
Si l’on jette un œil d’ensemble, la dynamique semble claire : les Knicks restent prisonniers de décisions discutables, notamment dans leur manière de gérer les jeunes talents et leurs assets. Le cas Obi Toppin pourrait n’être que la partie émergée de l’iceberg. Pendant ce temps, les Nets prennent des risques mesurés, investissent dans l’avenir, et deviennent petit à petit une destination prisée.
En somme, à New York, l’équilibre des pouvoirs pourrait bien changer de main. Et si l’avenir de la NBA dans la ville ne passait plus par Manhattan, mais par Brooklyn ?
Source : HoopsRumors
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