Aaron Rodgers, le dernier tour : un épilogue à Pittsburgh
Il aurait pu tirer sa révérence depuis un an, deux même. Mais Aaron Rodgers n’en avait pas fini. Pas encore. À 42 ans, le quarterback légendaire a signé pour une dernière danse avec les Pittsburgh Steelers. Un contrat d’un an. Une ultime page à écrire. Et derrière, la retraite. Cette fois, c’est clair : la saison 2025 sera la dernière.
Un dernier ride, avec le cœur
Interrogé dans “The Pat McAfee Show”, Rodgers ne laisse plus planer le doute. « C’est la fin, mais je voulais que ça se termine bien, avec plaisir et sérénité », a-t-il confié. Pas besoin de prolonger artificiellement l’histoire. Pas besoin de boucler la boucle à Green Bay. Juste l’envie de vivre une dernière aventure dans une ville où le football est religion, sous la houlette d’un Mike Tomlin qu’il respecte profondément.
De New York à Pittsburgh : entre douleur et transition
Son passage aux Jets n’aura jamais vraiment décollé. Blessure dès le premier match en 2023 (rupture du tendon d’Achille), saison 2024 plombée… Et puis la décision des dirigeants : tourner la page. Rodgers, lui, n’a pas bronché. Pas d’amertume. Juste la volonté de jouer. Encore une fois. Une dernière.
Pas besoin de feu d’artifice
Rodgers ne court pas après un dernier Super Bowl. Il ne cherche pas la sortie hollywoodienne. « Je n’ai pas besoin d’un conte de fées. J’aime ce jeu. Je l’ai aimé dès mes six ans. Je veux simplement le finir à ma façon », dit-il, lucide. « Pendant 20 ans, j’ai tout donné. Il est temps maintenant de simplement apprécier, de partager, sans pression inutile. »
Un CV qui parle pour lui
Il n’a rien à prouver, et tout le monde le sait. Quatre trophées de MVP, dix sélections au Pro Bowl, plus de 62 000 yards lancés, 503 touchdowns, une bague, et surtout une influence monumentale sur le poste de quarterback. Aaron Rodgers, c’est une génération entière de fans et de joueurs inspirés par son calme, sa précision chirurgicale et sa capacité à sortir l’impossible de son chapeau.
Steelers Nation, prêts pour l’épilogue ?
Les attentes ? Rodgers s’en fout. Il ne veut pas de pression, seulement des sensations. Une dernière saison au rythme qu’il choisit, avec une franchise historique, une défense solide, et un public qui vit, respire et pense football 365 jours par an.
Rodgers n’a plus besoin de convaincre. Il veut simplement jouer. Une dernière fois. Pour l’amour du jeu. Pour l’amour du football. Pour clore une carrière mythique sur une note personnelle. À Pittsburgh, le rideau ne tombe pas. Il s’ouvre une dernière fois.
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