Trey Hendrickson met fin au bras de fer : Cincinnati peut respirer
Le feuilleton de l’été à Cincinnati touche à sa fin. Trey Hendrickson, le bulldozer du pass rush, va enfin rechausser les crampons. Après des semaines de silence, de frustration, et de négociations en coulisses, le Pro Bowler a décidé de rejoindre le camp d’entraînement des Bengals. Il était temps. Pour les fans. Pour la défense. Pour le vestiaire.
Et pour la franchise qui rêve, encore et toujours, de tutoyer les sommets de l’AFC.
Un joueur, un message
Depuis mai, Hendrickson avait planté le décor : sans une revalorisation sérieuse, il ne rejouerait pas. Simple. Clair. Brutal. Le genre de posture qui dérange, mais qui impose le respect. Parce que quand tu sors d’une saison à 17,5 sacks, meilleure marque de ta carrière, et l’une des meilleures de toute la ligue, tu n’as plus besoin de parler fort. Ton jeu le fait pour toi.
Sauf que le contrat actuel ? 1,103 million de dollars en 2025. Un tarif presque dérisoire dans un monde où les top défenseurs s’échangent à prix d’or. Hendrickson, lui, veut sa part. Et difficile de lui donner tort.
Regarde les chiffres, et parle-moi d’équité
T.J. Watt ? 41 millions la saison. Myles Garrett ? 40. Maxx Crosby ? 35,5. Tous récompensés à la hauteur de leur production. Hendrickson, lui, a été au four, au moulin, et dans le dos du quarterback plus souvent que n’importe qui ces deux dernières saisons.
Mais l’argent tarde à suivre. Et à 30 ans, ce genre d’injustice ne passe plus. Le timing est serré, la fenêtre du prime aussi. Pas le moment de faire des cadeaux. Encore moins après quatre saisons à écraser des lignes offensives comme un bulldozer dans une vitrine.
La défense de Cincinnati respire à nouveau
Son retour ? C’est un soulagement. Un coup de boost. Et un message clair : Hendrickson est encore là pour dominer. L’équipe avait besoin de lui. Elle le sait. Les supporters aussi.
Avec 35 matchs joués en deux ans, le mec est fiable. Constant. Décisif. Il est ce genre de joueur que tu ne remplaces pas. Et dont tu ressens l’absence dès le premier drive. Le genre de pièce centrale qui fait toute la différence quand le match se joue sur un troisième down à une minute de la fin.
Dernier chapitre ou nouveau départ ?
Reste à voir si ce retour annonce une prolongation, un geste de la direction, ou juste une trêve temporaire. Une chose est sûre : Hendrickson ne compte pas faire de la figuration. Il revient pour dominer, poser ses sacs à côté des meilleurs, et continuer à terroriser les poches adverses.
Cincinnati a son monstre défensif. Il ne manque plus qu’un accord pour que la machine reparte à plein régime. La balle est dans le camp des dirigeants.
Crédit photo : Getty Images
Laisser un commentaire