La passion secrète d’Iga Swiatek : les serviettes de Grand Chelem
À Wimbledon, au cœur de l’élégance feutrée du All England Club, Iga Swiatek s’est offert une petite parenthèse inattendue. Fraîchement qualifiée pour le troisième tour, la numéro un mondiale a levé un coin du voile sur une manie aussi singulière qu’attachante : sa collection obsessionnelle… de serviettes de Grand Chelem.
Un clin d’œil, un sourire complice, et la Polonaise lâche le morceau : « C’est un sujet dont personne ne parle jamais. Mais moi, j’adore nos serviettes ! » Une confidence glissée comme un secret d’enfance, bien loin des clichés sur la rigueur des athlètes de haut niveau. Chez Swiatek, les serviettes ne sont pas de simples bouts de tissu. Elles sont les témoins discrets de ses combats, les reliques d’une carrière en construction.
Des serviettes comme des trophées
Chaque retour de tournoi ressemble à Noël à la maison. « À chaque fois que je rentre d’un Grand Chelem, il y a au moins une dizaine de personnes autour de moi qui attendent leurs serviettes ! » rit-elle. Amis, famille, proches : tous veulent un petit bout de son parcours, brodé au nom d’un tournoi mythique.
Mais ne vous y trompez pas : Swiatek ne distribue pas tout. Une bonne partie reste chez elle, jalousement conservée. Comme un album photo silencieux, empilé serviette après serviette. « Excuse-moi Wimbledon, je ne sais pas si je suis censée faire ça », ajoute-t-elle dans un éclat de rire, consciente de détourner légèrement le protocole.
Un jour, une pièce dédiée ?
Avec déjà quatre titres du Grand Chelem à son actif, la collection commence à prendre de la place. Et la suite ? Iga l’envisage avec humour : « Si je continue à jouer encore 15 ans, je vais peut-être devoir réorganiser toute une pièce rien que pour elles ! »
Elle en rit, mais dans le fond, chaque serviette est bien plus qu’un souvenir. C’est une trace tangible. Une mémoire de sueur, d’efforts, d’adrénaline. Un fil conducteur entre les courts du monde entier et l’intimité de son foyer. Un repère dans une vie faite de tournois, d’avions et d’interviews.
Avant Collins, le retour à l’essentiel
À la veille d’un match compliqué contre Danielle Collins, Swiatek conserve son calme. Focus sur son tennis, certes, mais sans jamais oublier ce qui la rattache à elle-même. Les serviettes font partie de ce rituel rassurant, comme un fil rouge discret. « J’en ai beaucoup chez moi », glisse-t-elle, presque comme une confession.
Dans un monde où chaque point peut tout changer, Iga sait garder un pied dans la simplicité. Ces serviettes, ce sont ses balises. Des morceaux de tissu, oui. Mais aussi des fragments d’histoire.
Une championne qui garde les pieds sur terre
Avec un mental d’acier et une personnalité attachante, Swiatek continue de tracer sa route avec une rare authenticité. Sa passion pour ces objets du quotidien nous rappelle que derrière l’intensité des matches et les statistiques à rallonge, il y a une jeune femme, sensible, ancrée dans ses habitudes, fidèle à ce qui la touche.
Peu importe la suite du tournoi. Que Swiatek lève les bras à la fin de Wimbledon ou non, elle repartira avec au moins une chose certaine dans son sac : une serviette de plus pour agrandir la collection. Et un sourire en coin à l’idée d’en offrir quelques-unes… ou de les garder précieusement.
Crédit photo : Tennis.com
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