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Wimbledon : Mannarino sanctionné lors de son match face à Royer

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Wimbledon : Quand la tradition pèse plus lourd qu’un ace

À Wimbledon, on ne plaisante pas avec les bonnes manières. Ni avec le blanc immaculé, ni avec les horaires, ni — surtout — avec le comportement sur le court. Le tournoi le plus iconique du tennis mondial, coincé entre fraises à la crème et révérence monarchique, continue de faire honneur à son image : stricte, élégante, et parfois impitoyable. Cette année encore, certains joueurs en ont fait les frais. Parmi eux, Adrian Mannarino, qui a vu sa belle campagne londonienne entachée d’une amende salée pour comportement jugé « antisportif ».

Oui, Wimbledon adore les traditions. Et si vous déviez un tant soit peu de la ligne blanche, l’addition peut vite grimper.

Une amende qui pique malgré la perf

Adrian Mannarino ne s’attendait sûrement pas à ça. Alors qu’il venait de rallier le troisième tour du tournoi, avec à la clé un joli chèque de 175 000 euros, la sanction est tombée comme une volée liftée dans les dents : 4 400 livres d’amende, soit un peu plus de 5 000 euros. La raison ? Un écart de conduite lors de son match contre un autre Français, Valentin Royer.

Le détail exact de la faute n’a pas été précisé, mais à Wimbledon, les gestes d’humeur, les raquettes balancées, ou les regards de travers aux officiels suffisent pour se faire recadrer fissa. À l’ancienne, mais pas injuste : ici, l’élégance ne se limite pas au dress code. Elle est censée transpirer dans chaque attitude.

Bienvenue à Wimbledon, où chaque faux pas se paie cash

Ce n’est pas nouveau : à Londres, le gazon est sacré, et la discipline, une règle d’or. Depuis 1877, le tournoi s’est érigé en bastion du tennis pur, celui qui résiste aux excès modernes, aux clashs, aux punchlines, aux célébrations bruyantes. On applaudit poliment, on s’essuie discrètement, et surtout, on se tient à carreau.

Pour les joueurs, c’est clair : chaque écart de conduite, aussi minime soit-il, est scruté à la loupe. Ce n’est pas seulement une question d’image, c’est une philosophie. La rigueur du tournoi fait partie de son ADN. Et si certains trouvent ces règles un peu rétro, elles font pourtant toute la singularité du « Championship ».

Mannarino, toujours là où on ne l’attend pas

Le plus ironique dans cette histoire ? C’est que Mannarino, souvent discret, réservé, presque placide en apparence, n’est pas vraiment le profil du bad boy du circuit. Mais avec son style décalé, ses coups de filé venus d’ailleurs, et cette manière très personnelle d’appréhender le jeu, il ne rentre dans aucune case. Ni dans celle du rebel, ni dans celle du gendre idéal.

Et pourtant, depuis quelques saisons, le Français joue son meilleur tennis. Sans faire de bruit, il enchaîne les perfs. Cette année encore, son parcours londonien l’a vu maîtriser ses nerfs (en apparence) et dominer ses adversaires avec une classe un brin vintage. Mais voilà, une crispation, un mot de trop, ou un geste mal interprété, et tout bascule dans la colonne des sanctions.

Des règles qui font grincer, mais qui tiennent le tournoi debout

Alors, trop sévère Wimbledon ? Peut-être. Mais c’est aussi pour ça qu’on l’aime. Parce qu’ici, tout est calibré, codifié, ritualisé, presque religieux. Le silence qui précède chaque service, l’absence de sponsors criards sur les tenues, les ramasseurs qui filent comme des horloges suisses : tout respire le respect du jeu.

Et tant pis si ça froisse quelques égos. Le tournoi n’est pas là pour plaire à tout le monde. Il est là pour perpétuer une certaine idée du tennis. Une idée où l’on peut gagner avec panache, mais aussi perdre avec dignité. Où l’attitude compte autant que le coup droit. Et où chaque joueur, du numéro 1 mondial au lucky loser du lundi, est soumis aux **mêmes règles de bienséance**.

En conclusion : joue, brille, mais reste clean

Wimbledon, c’est un peu comme une grande pièce de théâtre. Il faut savoir jouer son rôle, respecter le costume, les codes, et surtout le script. Mannarino l’a appris à ses dépens. Et il n’est pas le premier, ni le dernier. Kyrgios, Paire, Fognini : la liste des électrons libres sanctionnés est longue comme un tie-break en cinq sets.

Mais au fond, c’est ce mélange de rigueur et de passion qui fait la magie de Wimbledon. Un tournoi où l’on peut gagner en slip blanc à 3 000 euros, se faire recadrer pour une grimace, et repartir avec un trophée sous le bras ou une amende dans la poche.

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Auteur/autrice

  • Julien Ollivier

    Etudiant en licence AES à Paris 1 Panthéon Sorbonne, je suis passionné depuis longtemps par le sport et l’actualité sportive. Grand fan de football et de tennis, le journalisme sportif m’a toujours fais rêver. J’ai rejoint l’équipe de PenseBet en juillet 2025, en apportant mon aide dans la rédaction d’articles de news.


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