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WNBA - Candace Parker : Les Sparks immortalisent une légende

WNBA – Candace Parker : Les Sparks immortalisent une légende

Los Angeles rend les clés à sa reine : Candace Parker entre dans l’éternité

Il y a eu un match, oui. Et même une grosse perf d’Angel Reese, taille XXL : 24 points, 16 rebonds, la panoplie complète pour faire tomber les Sparks dans leur salle. Mais ce soir-là, le score n’était qu’un détail. Parce qu’à la mi-temps, le Staples Center a levé les yeux au ciel. Et au plafond, il y avait le numéro 3 de Candace Parker, suspendu dans la lumière comme une étoile qu’on ne voulait plus jamais oublier.

L’icône. L’architecte. La légende. Los Angeles a dit merci. Et Parker a dit : je suis chez moi.

Une bannière pour une pionnière

Pas besoin de chiffres pour comprendre ce que Candace Parker a été pour cette franchise. Il suffit de voir les larmes dans les yeux, les standing ovations, les sourires pleins de souvenirs. Treize saisons, un titre, deux MVP, et une aura qui dépasse le parquet.

Draftée en 2008, elle a tout de suite fait comprendre qu’elle n’était pas là pour jouer les seconds rôles. Rookie de l’année et MVP dès sa première saison — du jamais vu. Et en 2016, c’est elle qui a mis la bague au doigt des Sparks, MVP des Finales en prime. Le genre de carrière qu’on ne raconte pas en chiffres, mais en frissons.

“Los Angeles, c’est chez moi”

La cérémonie était simple. Sincère. À son image. Parker a pris le micro et a remercié ceux qui comptent : sa famille, ses coéquipières, ses coaches, et cette ville qui l’a vue grandir, tomber, se relever, gagner.

“Je ne suis pas parfaite, a-t-elle soufflé. Mais j’ai toujours été moi.” Des mots forts dans une ligue où être soi-même a souvent demandé du courage. Parker, c’est ça : la transparence, l’élégance et la rage de vaincre dans un seul et même corps.

Magic, Cooper et l’héritage Lakers dans la salle

Il fallait du monde pour honorer une reine. Et les Lakers n’ont pas manqué le rendez-vous. Michael Cooper, coach des premières années. Magic Johnson, copropriétaire des Sparks, mais surtout icône parmi les icônes. Il l’a dit sans détour : “Faire retirer son maillot à L.A., c’est réservé aux légendes. Kareem. Kobe. Et maintenant, Candace.”

Un pont symbolique entre deux mythologies : celle des Lakers, et celle des Sparks. Deux temples, une même histoire de grandeur. Parker rejoint le club très fermé des immortelles. Et elle y entre la tête haute.

Un impact bien au-delà du basket

Candace Parker, c’est plus qu’une joueuse. C’est une voix. Une image. Une militante, parfois. Une analyste brillante. Une mère. Une femme noire qui a ouvert des portes et qui les a laissées ouvertes derrière elle.

Son numéro 3 au plafond, ce n’est pas juste un bout de tissu. C’est un symbole pour toutes celles qui viendront après. Une preuve que l’excellence féminine a sa place au sommet, et qu’elle peut y rester.

Le Staples Center s’est levé. Candace Parker, elle, ne redescendra plus.

Ce soir, L.A. n’a pas perdu contre Chicago. Elle a gagné un moment d’éternité. Et dans ce Staples où les bannières racontent l’histoire d’une ville, le 3 de Candace Parker a trouvé sa place. À côté des légendes. Là où il doit être.

Crédit photo : AlleyOop360

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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