- 1 Gary Trent Jr. fait son comeback à Milwaukee pour deux ans : pari malin ou coup d’attente ?
- 2 Un sniper confirmé, clutch en playoffs
- 3 Clarkson atterrit à New York : punch offensif garanti au Garden
- 4 Un luxe pour une équipe déjà armée
- 5 Trendon Watford aux Sixers : profil atypique, potentiel sous-estimé
- 6 Polyvalent, sous-coté, et en pleine ascension
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Gary Trent Jr. fait son comeback à Milwaukee pour deux ans : pari malin ou coup d’attente ?
Milwaukee n’a pas sorti le chéquier façon blockbuster, mais c’est peut-être là que réside son génie. Gary Trent Jr. revient dans le Wisconsin avec un deal de 2 ans et 7,5 millions de dollars, dont une option joueur en 2026. Une opération discrète, presque silencieuse, mais qui pourrait faire beaucoup de bruit à l’Est.
Les Bucks ont rusé, exploitant les droits Non-Bird de Trent pour offrir un peu plus que le minimum vétéran, sans entamer leur flexibilité. À l’heure où les contrats s’envolent, c’est un deal intelligent, propre, chirurgical. Et pour le joueur, c’est une porte ouverte sur l’avenir : short-term, mais avec contrôle.
Un sniper confirmé, clutch en playoffs
À 26 ans, Gary Trent Jr. ne fait plus partie des promesses : il est un joueur établi. 74 matchs joués l’an dernier, 11,1 points de moyenne, et surtout 41,6 % à trois points. Son deuxième meilleur pourcentage en carrière. Et quand les Bucks ont perdu Damian Lillard sur blessure au tendon d’Achille pendant le premier tour contre Indiana ? C’est Trent qui a répondu présent. 37 points dans le Game 3, 33 dans le Game 5. Pur feu.
Avec Bobby Portis et Kevin Porter Jr. déjà re-signés, Milwaukee renforce une rotation qui en avait bien besoin. Et dans une Conférence Est plus dense que jamais, chaque mètre d’avance compte.
Clarkson atterrit à New York : punch offensif garanti au Garden
Jordan Clarkson aux Knicks. Une rumeur qui planait depuis des mois, qui devient enfin réalité. Libéré par le Jazz après un buyout express, l’ex-Sixth Man of the Year va signer à New York pour le minimum vétéran, selon Chris Haynes. Oui, seulement 3,6 millions, pour un joueur capable de planter 16 points par soir les yeux fermés.
Un luxe pour une équipe déjà armée
En seulement 37 matchs à Utah la saison dernière, Clarkson a prouvé qu’il en avait encore sous le capot : 16,2 points, 3,7 passes, malgré des pépins physiques persistants. Sur les trois dernières saisons, il a ajouté une corde à son arc : le playmaking, avec une moyenne de 4,5 passes. Fini le simple scoreur fou. Clarkson sait créer. Lire. Faire jouer.
Et à New York, Tom Thibodeau l’attendait. Ian Begley de SNY le disait : le staff en avait fait une priorité si l’occasion se présentait. Elle s’est présentée. Elle a été saisie. Avec Jalen Brunson, Josh Hart, Donte DiVincenzo et Deuce McBride, le backcourt est plus que solide. Mais Clarkson apporte du sang neuf, du feu instantané, et une grosse option en sortie de banc.
Trendon Watford aux Sixers : profil atypique, potentiel sous-estimé
Pendant que les autres font la une avec des gros noms, les Sixers tricotent malin. Philadelphie a mis la main sur Trendon Watford pour 5,3 millions sur deux ans. Un deal minimum, mais avec des upside intéressants.
Polyvalent, sous-coté, et en pleine ascension
Watford, c’est un de ces gars qu’on ne voit pas venir, mais qui se rend indispensable à force de bosser. L’an dernier, chez les Nets, il a battu ses records en carrière : 10,2 points, 2,6 passes, 20,8 minutes. Et ce malgré six semaines sur le flanc pour cause de blessure aux ischios. Il est revenu, il s’est battu, et il a gagné sa place.
Ce qu’il apporte ? Création secondaire, rebond, QI basket. Ce n’est pas un stretch-four pur, ni un poste 5. Mais dans une NBA où les profils hybrides prennent le pouvoir, Watford peut jouer trois positions et rendre service sur les deux côtés du terrain. Pour Philly, c’est un pari sans risque, mais avec une vraie upside si l’alchimie prend autour d’Embiid et Maxey.
Crédit photo : AP Photo/Morry Gash
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