LeBron James à 40 ans : toujours obsédé par le titre, toujours aux commandes
Quarante ans. Quarante années au compteur. Et pourtant, LeBron James regarde l’horizon de la saison NBA 2025-26 avec la même intensité que lorsqu’il dominait les Finales 2013. L’âge ? Juste un chiffre. L’envie ? Toujours là. Et surtout : le rêve d’un cinquième titre, qui l’obsède plus que jamais.
Mais voilà : pour LeBron, le rêve est conditionné à une chose simple, brutale, sans appel : la compétitivité des Lakers. Et selon Shams Charania (ESPN), si L.A. ne lui donne pas une vraie chance de gagner maintenant, alors toutes les options sont ouvertes. Même un départ.
Les Lakers dans le brouillard
La première journée de la free agency n’a pas exactement rassuré King James.
Dorian Finney-Smith ? Envolé à Houston.
Brook Lopez ? Signé… mais chez les Clippers.
Clint Capela ? Direction les Rockets, via un deal avec Atlanta.
Jake LaRavia ? Signé, oui, mais difficile de le voir changer le destin d’un contender.
Résultat : une intersaison poussive qui fait tousser LeBron, d’autant que les Lakers sortent d’une élimination au premier tour, gentiment expédiés en cinq matchs par des Wolves affamés. James avait pourtant livré une série ultra complète (25,4 pts, 9 reb, 5,6 ast, 2 int, 1,8 blk), avant de se blesser au genou dans le Game 5, touché au ligament collatéral médial. Fin de l’histoire.
Rester ? Partir ? La pression est sur Pelinka
James a activé son option de joueur pour la saison 2025-26, mais le message envoyé est clair : pas question de gaspiller du temps. Son agent Rich Paul a mis les mots sur ce que tout le monde devinait :
« LeBron veut concourir pour un championnat. Il veut que chaque saison qu’il lui reste compte. »
LeBron dispose d’une clause de non-échange dans son contrat. Traduction ? Il décide de tout. Il est l’alpha et l’oméga de son avenir. Et si L.A. continue de naviguer à vue, rien ne l’empêchera de demander un transfert vers une franchise plus ambitieuse, quitte à bouleverser l’équilibre de la ligue une dernière fois.
LeBron à 40 ans : toujours l’élite
Il ne faut pas s’y tromper. Malgré son âge, LeBron n’est pas une mascotte. En 70 matchs l’an passé, il a tourné à :
24,4 points
7,8 rebonds
8,2 passes
1 interception
0,6 contre
Il reste le joueur le plus âgé de la ligue, mais aussi le plus complet dans sa tranche d’âge depuis l’existence de la NBA. Ce n’est plus le bulldozer des années Heat, mais c’est le chef d’orchestre ultime, celui qui peut encore dicter le tempo d’un contender. À condition d’avoir les bons instruments autour de lui.
Et maintenant ?
Il reste de longues semaines avant le camp d’entraînement. Les Lakers peuvent encore bouger. Mais la fenêtre se referme vite. La patience de LeBron aussi. Et le titre ne sera pas offert par la NBA pour service rendu.
Ce que l’on sait ? Tant que LeBron James portera un maillot NBA, chaque saison sera une quête. Une mission. Une obsession. Reste à savoir si cette quête s’achèvera à L.A., ou si le King choisira de partir une dernière fois… à la conquête de sa propre légende.
Crédit photo : Jesse Johnson-Imagn Images
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